Page 177 - Maison-Fontaine
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L'an mil huit cent quatre-vingt-quatre, le vingt-un juin à onze heures du matin, par devant nous Adolphe
            Vaury, Maire Officier public de l'Etat civil de la commune de Moissy-Cramayel, canton de Brie-Comte-Robert,
            département de Seine-et-Marne, sont comparus publiquement en la salle de notre mairie pour y contracter
            mariage Pierre Caillot, âgé de vingt-cinq ans et sept mois, maçon, demeurant avec ses pères et mère à Moissy-
            Cramayel, né à Thoisy-la-Berchère, canton de Saulieu, département de la Côte-d'Or, le quinze novembre mil
            huit cent quarante-huit ainsi que le constate son acte de naissance qu'il nous a produit et qui restera annexé
            au présent acte, majeur, fils légitime de Claude Caillot, âgé de cinquante-huit ans, manouvrier, et de Marie
            Fèvre,  âgée  de  cinquante-huit  ans,  manouvrier,  couturière,  tous  deux  ici  présents  et  consentant  audit
            mariage, d'une part, et demoiselle Léontine Amblard, âgée de vingt-et-un ans et quatre mois, couturière,
            demeurant  avec  ses  père  et  mère  à  Moissy-Cramayel,  née  au  même  lieu  le  quinze  février  mil  huit  cent
            soixante-trois comme le constate son acte de naissance inscrit sur les registre de ladite commune pour ladite
            année, majeure, fille légitime de Germain Amblard, âgé de soixante ans, cantonnier, et de Caroline Choisier,
            âgée de cinquante-cinq ans, sans profession tous deux ici présents et consentant audit mariage, d'autre part
            ; lesquels nous ont requis de procéder à la célébration du mariage projeté entre eux et dont les publications
            ont été faites devant la porte de notre maison commune les dimanches premier et huit juin de la présente
            année.
            Aucune opposition audit mariage ne nous ayant été signifiée et les futurs époux ainsi que leurs pères et mères
            ayant déclaré sur notre interpellation qu'il n'a été fait aucun acte qui règle les conditions civiles de leur
            mariage, faisant droit à leur réquisition, après avoir donné lecture des pièces ci-dessus mentionnées ainsi que
            du chapitre six Titre cinq du Code Civil intitulé Du mariage concernant les droits et les devoirs respectifs des
            époux, nous avons demandé au futur époux et à la future épouse s'ils veulent se prendre pour mari et pour
            femme ; chacun d'eux ayant répondu séparément et affirmativement, nous déclarons au nom de la loi que
            Pierre Caillot et Léontine Amblard sont unis par le mariage. De quoi nous avons dressé acte sur le champ en
            présence des sieurs Jules Digeon, âgé de trente-neuf ans, ingénieur, demeurant à Paris, rue de Lancry numéro
            cinquante-six, Alphonse Etienne Roussin, âgé de trente-neuf ans, entrepreneur de maçonnerie, demeurant à
            Moissy-Cramayel, tous deux amis de l'époux, Henri Eugène Catherinet et Henri Lucien Henrion, tous deux âgés
            de trente-six ans, manouvriers, demeurant à Moissy-Cramayel, beaux-frères de l'épouse, lesquels l'ont signé
            avec nous ainsi que les parties contractantes et leurs pères et mères après que lecture du tout leur a été
            faite./.

                             Transcription de l'acte de Pierre CAILLOT et Léontine Alexandrine AMBLARD

























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