Page 142 - Maison-Fontaine
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femme, 4° Prosper Chalon, garçon majeur, conducteur de voitures publiques à Brunoy, 5° dame Marie Anne
Roger, veuve de François Calmon, propriétaire de voitures publiques à Brunoy, tous tant en leur nom que
comme se portant fort de la mineure Louise Roger ci-dessus nommée et la mineure Rosalie Chalon par
lesquelles ils ont promis et se sont obligés solidairement de faire ratifier l'acte ci-après daté aussitôt que les
dites mineures auraient atteint leur majorité, le tout ainsi qu'il résulte d'un contrat de vente passé devant Me
Ridau, notaire à Brunoy, le dix-sept novembre mil huit cent seize. Cette vente a été faite à la charge par le Sr
Chalon, acquéreur, de payer en l'acquit des vendeurs la portion à leur charge dans la rente susnommée qui a
été remboursée depuis ainsi que ladite à défaut d'une autre rente de sept francs vingt-cinq centimes […] était
de cent quarante-cinq francs qui était alors due aux héritiers et représentants de François Billault et Marie
Jeanne Chevillault, sa femme. Enfin, moyennant la somme de cent vingt-cinq francs qui a été payée comptant
le montant en contient quittances.
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M et Ma Chalon, vendeurs, déclarent que le capital de la rente Billault qu'ils n'ont […] payé la rente Billault,
qu'ils pensent que cette rente est close depuis longtemps, au surplus ils s'obligent de garantir l'acquéreur de
toutes recherches pour raison de cette rente.
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Les mineures Roger et Chalon n'ont pas encore ratifié le contrat des actes ni daté, les S et dame Chalon
déclare rapporter des ratifications lors du paiement du prix de la présente vente.
Tous les susnommés étaient propriétaires de ladite partie de maison, savoir : les Srs Clément Chalon, Prosper
Chalon, dame Brouser et Rosalie Chalon, pour moitié comme héritières chacune pour un quart ainsi qu'ils l'ont
déclaré de Pierre germain Chalon, leur père, décédé vers mil huit cent six. L'autre moitié appartenait aux
mêmes ainsi qu'à madame veuve Salmon, Anne Marie Roger et mineure Louise Roger, comme héritières
chacune pour un septième ainsi qu'ils l'ont encore déclaré de dame Marie Louise Féron leur mère décédée en
mil huit cent six, femme en premières noces de Claude Roger et en secondes noces de Pierre Germain Chalon,
lequel Pierre Chalon était propriétaire comme héritier pour un quart de dame Jeanne Petit, sa mère, de cette
dernière moitié.
La première moitié avait été acquise par ledit Chalon pendant sa communauté avec Marie Louise Féron de
Clément Chalon, cordonnier, demeurant à Montgeron, par acte passé devant Me Jolly, notaire à Crosnes, le
cinq janvier mil sept cent quatre-vingt onze, moyennant cent vingt francs payés comptant.
Enfin, le surplus de Pierre Frédéric Lefranc, manouvrier et dame Louise Victoire Cossac, sa femme, demeurant
à Moissy-Cramayel, suivant contrat passé devant Me Rossignol, notaire à Brunoy, le deux mars mil huit cent
vingt-huit, enregistré, moyennant la somme de sept francs acompte de laquelle le Sr Chalon a payé comptant
celle de cent francs. Les six cents francs de surplus ont été payés suivant quittance passées devant le dit Me
Rossignol, le deux mars mil huit cent vingt-huit, enregistré.
Le Sr et dame Lefranc en étaient propriétaires comme acquéreur de Sophie Lallemand épouse autorisée de
Jean Baptiste Nicolas Landrieux, jardinier, demeurant à Montgeron, suivant contrat passé devant ledit Me
Rossignol notaire, en présence de témoins, le dix neuf février mil huit cent vingt-six, enregistré, moyennant la
somme de neuf cents francs qui a été payée depuis suivant quittance passée devant ledit Me Rossignol le seize
mars mil huit cent vingt-huit.
La dame Landrieux en était propriétaire comme héritière de Guillaume Lallemand son père et de Marguerite
Victoire Lallemand sa sœur, il lui est échu par les liquidations et partages de ces successions reçues par Me
Halot, notaire à Brunoy, le vingt-neuf mars mil huit cent treize. Ces partages ont eu lieu sans soulte.
Depuis toutes les acquisitions ci-devant énoncées, les Sr et dame Chalon sont démolis divers bâtiments et fait
divers changements de distributions et reconstructions, en sorte que la maison se trouve aujourd'hui telle
qu'elle est désignée au présent acte.
Il y avait aussi diverses communautés avec le Sr Pouligny, propriétaire voisin de la maison vendue, mais ces
communautés ont aussi cessé par suite de diverses conventions entre les vendeurs et le Sr Pouligny, ainsi qu'il
résulte d'un acte passé devant Me Arnoult, notaire, soussigné, le quinze octobre mil huit cent trente-six,
duquel acte il a été donné communication et lecture au Sr Guillemain, acquéreur qui le reconnaît.
La maison vendue est louée verbalement au Sr Félix Lapierre, demeurant à Moissy6Cramayel, moyennant un
loyer annuel de cent vingt francs, l'impôt à la charge du propriétaire.
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