Page 2 - Spéciale Halloween
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Nouvelles nationales...
Les cimetières, les tombes
S’il y a bien un lieu où rencontrer des morts, c’est le cimetière ! Quel lieu singulier, pourtant aussi synonyme de vie ! En effet,
toute personne a une vie avant de rejoindre sa dernière demeure…
La déclaration royale du 10 mars 1766 dit que seuls les archevêques, évêques, curés, patrons des églises, hauts justiciers et
fondateurs de chapelles pourront désormais être enterrés dans les églises. Toutes les autres personnes ecclésiastiques et
laïques devront seront enterrées dans les cimetières. Si ces derniers devenaient trop petits, ils devraient être agrandis, s’ils
devenaient insalubres, ils devraient être déplacés et éloignés de la commune.
Le décret impérial du 23 prairial an XII stipule qu’il faudra des terrains spécialement consacrés à l’inhumation et définit les
dimensions des sépultures.
La notion de concession est introduite par l’ordonnance royale du 6 décembre 1843 : perpétuelle, trentenaire, temporaire.
Ainsi, depuis toujours, les personnes étaient ensevelies mais l’enregistrement n’était pas toujours effectué, voire jamais ! Les
plans des cimetières, pour la plupart, datent du début du 20ème siècle. Il n’était pas tenu de registre : l’employé municipal
notait, au crayon de bois, seulement le nom du dernier concessionnaire. La gestion des cimetières, tant en papier qu’en
informatique est récente., et, donc, lacunaire…
Cependant, dans les dépôts des archives départementales, tout au moins en Seine-et-Marne, il est possible de consulter les
anciens titres de concessions qui, eux, datent de la moitié du 19ème siècle.
Ainsi, aujourd’hui, entre les sépultures existantes et les titres anciens de concession, il est possible de réaliser un
« historique » de la concession.
Les cimetières d’ici et d’ailleurs...
Cimetière de l’Eglise Sainte Mary, Londres, UK
Cimetière Hong-Kong
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