Page 148 - Maison-Fontaine

Pardevant Me Deloison, notaire à Brie-Comte-Robert, soussigné,
Ont comparu
M. François Théodore Guillemain, miroitier doreur et dame Victoire Pouligny, son épouse, de lui autorisée
demeurant ensemble aux Batignolles, rue de l'Eglise, n° 24, près Paris, lesquels ont par ces présentes vendu
en toute garantie, solidaire et de droit,
A M. Jacques Etienne Chalon, jardinier, demeurant à Lugny, commune de Moissy-Cramayel, ce présent et ce
acceptant.
Une maison, située à Moissy-Cramayel, rue de la fontaine, composée d'un seul corps de bâtiment couvert en
tuiles, divisé en une cuisine, chambre à feu à côté, cabinet derrière, étable, greniers au dessus, grange, cour
non commune devant les bâtiments séparés de la rue par un petit mur, jardin derrière, puits dans ce jardin,
contenant le tout en superficie environ trente et un ares soixante-cinq centiares. Tenant d'un côté au S r
Pouligny, d'autre côté à M. Brondel à cause d'un pré, d'un bout nord à cause du jardin au près de M. Bournet,
fossé mitoyen situé pardevant à la rue de la foulerie, moins cependant quatre ares quatre centiares servant
ad
partie du jardin dont et ci-dessus parlé, que M. et M Guillemain se réservent expressément ; lesquels quatre
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ares quatre centiares seront pris du côté du S Pouligny.
Ainsi que les biens vendus séparément et comportant avec toutes les circonstances et dépendances, sans
aucune exception ni réserve et sans garantie quant à l'état de réparation des bâtiments et à la mesure de la
portion le jardin, lesquels biens l'acquéreur déclare parfaitement connaître.

Propriété

Les biens vendus appartiennent au vendeur pour M. Guillemain en avoir fait l'acquisition dudit Sr Chalon sus
nommé et de dame Augustine Adélaïde Goupy, son épouse, suivant contrat passé devant Me Arnoult, notaire
à Brie, prédécesseur immédiat du notaire soussigné, en minute et en présence de témoins, le vingt-six
septembre mil huit cent quarante-deux, enregistré moyennant la somme de deux mille trois cents francs qui
a été payée aux termes de deux quittances passées devant ledit Me Arnoult, la première les dix-huit et dix-
neuf novembre mil huit cent quarante-deux et la seconde le vingt-neuf janvier mil huit cent quarante-trois,
enregistrée.
Une expédition dudit contrat a été transcrite au bureau des hypothèques de Melun le huit octobre mil huit
cent quarante-deux, volume 367 n° 5 ; à cette transcription il a été délivré deux inscriptions prises la première
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d'office au profit dudit S et D Chalon contre […] S Guillemain, ledit jour huit octobre mil huit cent quarante-
deux volume 240 n° 166 dont il a été donné main levée définitive par la quittance dudit jour vingt-neuf janvier
mil huit cent quarante-trois et la seconde le dix janvier mil huit cent trente-cinq volume 179 n° 308 en
renouvellement d'une autre prise audit Bureau le douze octobre mil huit cent vingt-deux Volume 96 n° 57 au
profit des héritiers d'une dame Girard. Cette dernière inscription des hypothèques de Melun le seize janvier
mil huit cent quarante-trois ainsi qu'il est énoncé dans ladite quittance.
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Les biens étaient un conquêt de la communauté d'entre les S et D Chalon et avaient été acquis savoir.

Partie du Sr Charles Chanteclerc, propriétaire demeurant à Limoges, suivant contrat passé devant Me Grisy
et son collègue, notaires à Melun, le quatre juin mil huit cent seize, enregistré ; cette acquisition a été faite à
la charge par les Sr et De Chalon de payer l'acquit du Sr Chanteclerc la moitié d'une rente perpétuelle de trois
francs quarante-cinq centimes dûe aux hospices de Lille, suivant titre nouvel passé devant Me Servenet,
notaire à Melun et moyennant la somme de cent cinquante francs qui a été payée comptant aux vendeurs qui
l'a reconnu et en a donné quittance qui le constate.
Le Sr et la De Chalon se sont libérés de ladite dette devant quittance passée devant Me Grésy, notaire à Melun,
le trente juin mil huit cent trente-quatre, du capital et des arrérages de ladite rente.
L’inscription qui couvrait cette rente a été rayée définitivement suivant certificat délivré par le Conservateur
au bureau des hypothèques de Melun le trente août mil huit cent trente-quatre.
M. Chanteclerc était propriétaire de la partie comme lui ayant été acquise en paiement d’une créance qu’il
avait sur le Sr Pierre Claude Chalon, décédé à Moissy an mil sept cent quatre-vingt-quatre.
Et les autres parties de divers particuliers ainsi qu’il est énoncé en l’établissement de propriété établi la veille
dudit jour vingt-six septembre mil huit cent quarante-deux auquel il est référé à la réquisition des parties par
la propriété antérieure desdites parties des biens vendus.
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